Berlin .:Part 03:.
Jour 4
Il inaugure nos trois journées de visite dans les musées berlinois ; celle-ci commence à la Hauptbahnhof (autrement dit la gare principale de Berlin) :
Aujourd'hui nous avons décidé de consacrer la plus grande part de notre journée à l'île aux musées, dont je parlais dans mon premier post sur Berlin, et c'est donc tout logiquement que nous commençons par l'Alte museum qui se trouve juste à côté du Berliner Dom :
Le sempiternel sismographe que nous avons croisé à de multiples reprises tout au long de ces journées de visite intensive des musées de la ville :
Puis nous nous rendons à l'Alte Nationalgalerie qui se trouve juste derrière, cernée par les grues :
Deux sculptures en encadrent l'entrée, en guise d'avant-goût :
Reinhold Begas, Merkur und Psyche
Petit aperçu des lieux, magnifiques :
La visite commence avec des sculptures dans le même goût que les précédentes :
Ludw. Sussman-hellborn, La belle au bois dormant (vers 1880)
Johann Gottfried Schadow, Die Prinzessinnen Luise und Friederike von Preussen
Christian Daniel Rauch, Kranzwerfende Viktoria
Puis nous découvrons la collection d'oeuvres XIXe de l'Alte Nationalgalerie avec des oeuvres de Renoir, Courbet, Daubigny, Corot, Daumier (ouh la vilaine chauvine elle ne semble retenir que les artistes français), et des salles entières consacrées à des artistes allemands que je connaissais pas ou alors vaguement de nom tels que Menzel.
Notre journée devait se poursuivre sur la visite du musée de Pergame, mais la queue nous en a découragé (en même temps nous sommes arrivés devant un petit peu avant midi) et nous en avons donc repoussé la visite au lendemain à l'aurore à la première heure.
De toute façon, c'est l'heure de manger, n'est-ce pas, alors nous nous gagnons l'Alexanderplatz où nous dévorons une salade.
Pour cet après-midi, ce sera pour nous ensuite le musée de la médecine qui se trouve à l'hôpital de La Charité :
Je ne m'attarderai pas sur ce musée qui a été une expérience intéressante (à propos de l'histoire de la médecine, de la manière dont au fil des époques on a pu traiter telle ou telle maladie, voir les instruments qu'on utilisait il y a bien longtemps) bien que franchement dérangeante, disons qu'à la sortie de celui-ci par exemple vous vous posez des questions sur le fait d'avoir un enfant et vous essayez de relativiser ce que vous venez d'entrapercevoir, voire de passer tout de suite à autre chose.
Pour nous remettre de nos émotions, et surtout pour nous débarrasser d'un sentiment de malaise et d'étrangeté, nous prenons un réconfortant Chai Latte et quelque chose à grignoter en attendant notre train à la Hauptbahnhof (qui se trouve juste à côté de La Charité) pour rentrer à Potsdam, où des des courses nous attendent :
Au détour du rayon oeufs, de bien étranges spécimens...