en images
O
Paul en appartement et Paul à la campagne de Michel Rabagliati Ladybug en avait parlé plusieurs fois sur son blog : il fallait que je me procure l'un des livres de Michel Rabagliati. J'ai donc commencé par lire Paul en appartement, avant de lire Paul à la campagne. Je me suis familiarisée avec des expressions que je ne connaissais pas, j'ai commencé à les apprécier. L'histoire de Paul est toute simple, son histoire avec Lucie touchante. Et puis je ne vous raconte pas Paul à Québec, mais il faut le lire.
Tout ça pour dire que j'ai fait une très jolie découverte.
Mon gras et moi de Gally Dans la peau d'une grosse ; beaucoup de pages m'ont fait rire, et les situations sont souvent très bien trouvées et décrites judicieusement. Mais quand même, c'est dur, non ?
La Marie en plastique (toute entière) de Prudhomme et Rabaté L'histoire commence avec mamie qui rentre de Lourdes, et qui ne trouve pas, à son arrivée en car, son mari venu la chercher. Et pour cause, il fait la tête dans son appentis, il est communiste et exècre ce type de bondieuseries. Le couple vit avec sa fille, son gendre et ses petits-enfants, qui vont pâtir de ces disputes. Les choses empirent quand une Marie en plastique, rapportée du fameux pélerinage, commence à pleurer du sang.
J'adore Rabaté, décidément. J'ai d'ailleurs enchaîné avec la lecture d'Un petit rien tout neuf avec un ventre jaune, la jolie histoire d'un type esseulé et déprimé qui, pas de bol, tient une boutique de farces et attrapes.
Ici, c'est Lénine contre la mère de Jésus, et la trivialité de ce bout de plastique qui suinte dans une petite bassine au dessus du poste de télé. C'est très drôle, par certains aspects, plutôt réaliste et parfois inconvenant - mémorable, la scène où la mamie et son curé se retrouvent au laboratoire, qui leur délivre le résultat des analyses sanguines.
Et avis à tous ceux qui comme moi ont lu et aimé Les Petits Ruisseaux (sex, drug and rock'n roll), cette histoire de petits vieux qui prennent du bon temps : la bd a été adaptée et devrait sortir prochainement au cinéma. Je ne sais pas encore si j'irai le voir, parce que je ne suis pas fan du tout de Daniel Prévost. Mais la mise en scène est signée Rabaté lui-même, donc peut-être que je surmonterai mes a priori infondés pour aller le découvrir...
J'ai aussi dévoré Le manuel du puceau de Riad Sattouf. Alors là, je peux vous dire que j'ai ri, mais ri. Ce livre est génial, assez cruel et puis en même temps, c'est tellement ça ! Allez, un petit extrait trouvé sur le net :
Dessin comparatif : pourquoi l'un a du succès avec les filles et l'autre pas.
O