lectures
Lus : La Reine des lectrices d'Alan Bennett, L'amant de Marguerite Duras, Julie & Julia de Julie Powell.
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La Reine des lectrices est un livre plutôt drôle, je l'ai pris parce que j'aimais bien l'idée de départ, et aussi, il faut le dire, pour son allure assez bien fichue : la couverture m'avait interpellée dès sa parution. Le propos :
Que se passerait-il outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les sœurs Brontë, le sulfureux Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'œil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde empesé et so british de Buckingham Palace s'inquiète : du valet de chambre au prince Philip, d'aucuns grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. (source : amazon)
Je sais, je n'ai même pas pris la peine de vous résumer moi-même le bouquin en question. La cause en est que j'ai vaguement apprécié ma lecture, mais sans plus. C'est quelque peu divertissant, mais je m'attendais à mieux, à plus drôle, à plus percutant, à plus passionnant. Un ouvrage qui se lit bien, vite, avec un léger sourire mais sans entrain.
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Hier soir, j'ai également lu L'Amant. Il était là, dans la bibliothèque de mes parents. Un vieux volume taché des Éditions de Minuit, au papier jauni.
Les premières pages font naître en moi un sentiment de lassitude. Je n'aime pas les contradictions, l'approximation, les réflexions stériles destinées à mettre à l'épreuve le lecteur. Mais peu à peu je suis happée, et reconnais qu'en fait c'est un très beau livre. Je découvre ainsi Duras.
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Julie & Julia. Je n'ai pas vu le film, je n'ai pas eu envie. J'ai ouvert le livre par curiosité, lors de l'un de mes errances en librairie où je ne sais pas quoi acheter, où je prends et repose sans cesse des bouquins.
"Sexe, blog et boeuf bourguignon" : pourquoi pas, c'est que ça a l'air drôle et léger en plus. Alors, oui c'est un livre qu'on a proposé à une blogueuse d'écrire, oui ça a fait l'objet d'un film qui a l'air, mine de rien, un peu gnan-gnan (mais, ne vous y méprenez pas, j'ai bien envie de le voir désormais, ne serait-ce que par curiosité). Mais j'ai vraiment adoré.
C'est plutôt bien écrit et très drôle. Julie se retrouve à désosser un canard, à réfléchir à la cruauté de l'homme à l'égard du homard, à suivre des recettes qui la déconcertent et, parfois, la rebutent. Julie est alors secrétaire dans une agence ministérielle qui s'occupe de prendre en charge l'après-11 septembre. Ce n'est donc pas seulement le récit d'une femme qui s'est lancé l'étrange défi de cuisiner toutes les recettes d'un livre sur la "cuisine française" et qui va se retrouver confrontée à la difficulté de trouver un vrai os à moelle dans le New York des années 2000. C'est aussi une histoire de couple, une histoire de new-yorkais de sous-zone qui roulent dans un vieux tacot, une histoire de fille soumise à l'incompréhension et à l'inflexibilité de sa mère et un récit de l'après-11 septembre, par une sous-fifre coincée avec ses idées démocrates dans un bureau régit par des républicains.
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