Chronique d'une chasse au trésor
Hier nous nous sommes levées de bon matin ma mère et moi pour nous promener sous un temps de chien entre les étals de videurs de grenier courageux ; la moisson fut bonne, très bonne même, comme vous pouvez le constater :
Encore de ces kitscheries bigotes qui me ravissent...
L'une d'elle est cassée mais m'a été gentiment offerte lorsque j'ai acheté le sac à main. Je la trouve très belle, les mains du Christ sont découpées dans du papier, son vêtement est réalisé dans un tissu qu'on a soigneusement plissé, le fond est d'un beau velours rouge sang...
La première que je trouve dans ce sens-là, et ma première de Lisieux (jusqu'ici je n'en avais dégoté que de Lourdes).
Comme d'habitude, on retrouve les paillettes argentées sur le côté (je suis désolée, on ne les distingue pas très bien sur la photo)...
Ma mère a également dénichées de petites timbales, et on a acheté de jolies cartes, toutes adressées à un certain Camille, l'une d'elle pour ses 22 ans (on y lui souhaite de trouver une femme dans l'année) et une autre datée d'une dizaine d'années après et signée par la femme qui l'aime et par une petite fille...
Bon, et le sac ? me direz-vous.
Acheté à une gentille vieille dame pour quatre fois rien, un sac en cuir qu'on lui a offert il y a une cinquantaine d'années pour son mariage...
Et en plus il est dans un très bon état...
Détail du cuir :
Oups, j'avais oublié que j'avais aussi acheté de vieux noeuds papillons !